Depuis notre plus jeune âge nous avons eu à écouter plusieurs styles musicaux, et ceux-ci ont influé en quelque sorte sur nos goûts en matière de musique. La musique française, personnellement j’aime l’écouter, la chanter mais pendant plus d’une heure… Cela devrait être inscrit dans le Guinness Book 😂

Je me retrouve assis alors dans « la grande salle » à moitié remplie de l’Institut Français de Marrakech, un petit groupe de 3 dames et 1 monsieur commencent le spectacle. Ils nous font un accapela de 4 à 5 chansons, à un moment on se met même à rire quand une des chanteuses n\’arrivent pas à 3 reprises à rentrer dans la gamme d\’une chanson tout en s\’exclamant \ »Non, J\’y arrive pas!\ ». C\’était alors le début d\’un voyage musical de découverte et d\’émotions.

Certes, j’en connaissais la majorité des chansons mais j’en découvrais encore et encore, aussi cet orateur qui nous faisait un cours d’histoire avant et après chaque passage des chanteurs toute fois avec une petite touche d’humour qui faisait que nous restions scotché.

Les chansons défilaient et nous avec dans la France profonde de Charles Trenet. Je me suis surpris à voir une larme perler (Je dis cela mais je ne dis rien ), c’était vraiment une chanson qui avait du vécu, d’autant plus que le jeu de scène du chanteur nous transportait.

Les titres défilaient, et bizarrement j’attendais la suite avec impatience. Nous avons vu en quelques heures défiler un résumé de toute l’histoire de la musique française ou presque.

Sur scène mon ex-collègue Félix Nshiemiye assis au piano et j’étais aussi surpris agréablement par son jeu (Hey, frangin Bravo ! me dis-je), fluide digne d’un grand vétéran de cet instrument à touches noires et blanches.

J’ai aimé le spectacle en entier, même si les chanteurs étaient des amateurs pour la plupart cela ne s’est senti en aucun cas, leur joie et leurs émotions nous transportait et c’était cela l’essentiel.

On s’est mis tous à les applaudir, à la note de la dernière chanson, je dirais une standing ovation, leur pari était gagné et on sentait une joie sur leur visage, car pas évident de tenir en haleine un public pendant 2h30 surtout quand c’est la chanson francaise.

La première fois que je mettais les pieds dans l’institut francais de Marrakech et j’en sortais avec de beaux souvenirs.

Bravo les artistes.